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6 façons de développer sa résilience

29 novembre 2022

Temps de lecture 4 minutes
6 façons de développer sa résilience
La vie est imprévisible. Parfois, on pense savoir ce qu’on fait et où on va, et soudain, la vie décide de nous faire prendre un chemin de traverse. Notre partenaire nous quitte sans préavis, on fait face à un licenciement au travail ou à un refus de notre demande de formation. Comment faire de ces difficultés un tremplin?
Qu’une porte se ferme dans notre vie amoureuse, familiale ou professionnelle, c’est toujours difficile à accepter et à vivre. Mais une chose est sûre: qu’on soit au top dans notre domaine ou qu’on ait une vie de famille idéale, on fera inévitablement face à la déception à un moment ou à un autre. Cette déception ou cet «échec» est souvent ce qui amorce le changement et le progrès. On n’a qu’à penser à l’enfant qui apprend à marcher. Chaque chute lui permet de mieux maîtriser son équilibre et de progresser. Il est impossible d’être au top en tout temps comme personne, parent ou proche, au travail, en affaires, en amitié, etc. On rencontrera des obstacles à un moment donné qui peuvent nous amener à baisser les bras. C’est humain. Il s’agit de se relever, de s’épousseter et de continuer quand on tombe.

Voici 6 conseils pour développer sa résilience face aux difficultés

1. Arrêter de croire qu’on est la seule personne à ne pas avoir réussi

On doit se débarrasser de l’idée qu’on est la seule personne au monde à avoir raté son coup dans la création d’une entreprise, à avoir de la difficulté avec la prise en charge de nos parents ou dans notre vie amoureuse, à manquer son coup dans la confection d’un gâteau, à procrastiner dans notre remise en forme, etc.

Des millions de personnes, chaque jour, vivent des échecs. En fait, en lisant la biographie de n’importe quelle personnalité qui a réussi, il est pas mal certain qu’on trouvera des échecs ou des difficultés dans son parcours. Avant d’être élu président des États-Unis en 1860, Abraham Lincoln a perdu huit élections, fait deux faillites et une grave dépression! Mais il n’a jamais abandonné.

Tout le monde fait des erreurs ou voit la malchance s’abattre sur lui. Le chemin de la réussite et du bonheur n’est pas en ligne droite et tracé d’avance. Il peut être long, sinueux et cahoteux. Les accidents et les sorties de route font partie du voyage.

2. Accepter la situation et nos émotions

Il est normal après un coup dur de ressentir de la déception, de la tristesse, de la colère et une baisse de confiance en soi pendant un moment. Se laisser la place nécessaire pour vivre ces émotions nous permettra de les accepter plus rapidement et de voir la situation comme un défi plutôt que comme une fin de non-recevoir. Après tout, l’échec ou le coup dur concerne un événement précis, pas l’entièreté de notre personne!

Quand on essaie quelque chose de nouveau, il est normal qu’on ne soit pas au top au début. On est en apprentissage. Cela ne signifie pas qu’on n’a pas le potentiel pour y parvenir, mais qu’on doit continuer à travailler. Ou ne pas s’obstiner si on s’aperçoit que la chose ne nous convient pas.

Pensons aux athlètes ou aux personnalités qu’on admire. La plupart avaient sans doute de grandes compétences à leur naissance, mais la raison pour laquelle ces personnes sont rendues là où elles sont tient davantage à leur travail acharné et aux obstacles qu’elles ont surmontés en cours de route.

3. Analyser les causes d’un échec

Une des meilleures façons de vivre un échec de façon constructive est de réfléchir à notre situation. On peut se poser les questions suivantes:

  • Où ai-je fait fausse route?
  • Quels facteurs n’ai-je pas pris en compte?
  • Y a-t-il des aspects qui se sont bien déroulés?
  • Sur quoi avais-je le contrôle?
  • Avais-je assez de motivation?
  • Est-ce que j’avais le bon profil pour ce poste?
  • Est-ce que cette activité, cette relation ou cet emploi me convient vraiment?
  • L’objectif était-il trop élevé?
  • Qu’est-ce que cela m’apprend de moi?
  • Qu’est-ce que j’apprends de cette expérience?
  • Que ferais-je autrement si c’était à refaire?

Prendre du recul et essayer d’avoir une vue d’ensemble aide toujours à mettre le doigt sur ce qui a empêché l’atteinte du résultat souhaité et nous permet d’éviter de refaire les mêmes erreurs.

4. Identifier des stratégies pour l’avenir

On met ensuite en place des moyens concrets de favoriser l’atteinte de nos objectifs. On peut, par exemple:

  • revoir notre emploi du temps;
  • miser sur de nouvelles habitudes de vie;
  • redéfinir nos priorités;
  • se fixer de plus petits objectifs.

Quand on porte notre attention sur ce qu’on fera ensuite, on apprend à moins se soucier du passé. Cela nous aide à considérer les erreurs comme des apprentissages plutôt que comme des obstacles à notre développement.

5. En parler à quelqu’un

Quand on se retrouve dans une position difficile, il est humain de vouloir s’isoler. On peut avoir honte, être dans l’embarras, on même vivre de la frustration. Cependant, la chose la plus importante à faire dans cette situation est d’aller vers une personne en qui on a confiance.

Cette personne pourra nous rappeler nos points forts, nos qualités, nos succès, notre potentiel. Ce petit boost de confiance en soi nous permettra d’aller de l’avant.

6. S’ouvrir à de nouveaux projets

Il est important de ne pas s’apitoyer sur son sort (du moins, pas trop longtemps!), de se relever et de continuer à avancer. Comme le dit le dicton: «Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre.»

Essayons de ne pas considérer notre échec ou difficulté comme une occasion manquée, mais plutôt comme une flèche nous indiquant un autre chemin possible. Qui sait? On démarrera peut-être un nouveau projet, plus en phase avec notre personnalité.

Il est aussi temps d’arrêter de penser qu’on réussit seulement si on atteint la perfection. La perfection est une illusion. Parce qu’au bout du compte, la meilleure façon d’évaluer nos succès et nos échecs, c’est de prendre en compte ce qui importe pour nous, ce qui est aligné sur nos valeurs. Et ça, c’est à nous de le déterminer, et à personne d’autre.


Merci à Nathalie Parent, psychologue, auteure et conférencière, pour sa collaboration à cet article.

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