Comment méditer simplement?
Comment arriver à méditer quand on ne l’a jamais fait? On se ferme les yeux et on porte notre attention sur notre respiration, toute notre attention uniquement sur ce souffle pendant 3 cycles complets:
- J’inspire 1, j’expire 1;
- J’inspire 2, j’expire 2;
- J’inspire 3, j’expire 3.
Quand méditer?
L’idéal est de s’arrêter de 3 à 5 minutes plusieurs fois par jour. C’est la base et c’est ce qui nous manque souvent, s’arrêter. D’abord et avant tout.
Lorsqu’on est sur un feu rouge
Plutôt que de crisper ses mains sur le volant, on ferme les yeux, on respire et on profite de ce temps d’arrêt.
- J’inspire, je me calme;
- J’expire, je souris.
Lorsqu’on est dans une file d’attente
On peut garder les yeux ouverts, mais on ramène son attention sur son souffle:
- Calme à l’inspiration;
- Sourire à l’expiration.
Lorsqu’on est assis
- On ferme les yeux après avoir adopté une posture de stabilité, assis sur une chaise, le dos droit, les pieds bien ancrés au sol, les mains posées sur les genoux;
- On porte d’abord pour une minute son attention sur le corps (les sensations, l’énergie présente en soi), le cœur (les émotions), le mental (les pensées) dans une attitude d’acceptation et de curiosité;
- Par la suite, on dirige son attention sur le souffle et on peut pour 1 à 3 minutes faire l’effort de garder d’instant en instant TOUTE son attention sur ce souffle-ci, cette inspiration-là, cette autre expiration…;
- On peut compter 3 cycles respiratoires, de façon répétitive.
C’est là un entraînement à la concentration. Simple et pas si facile. Quand l’esprit s’évade, on le reconnaît et on ramène notre attention sur le souffle présent. On répète.
On compte, on ramène et, mine de rien, on apprend à focaliser, à ramener notre attention au moment présent, au souffle présent. On évite ainsi la dispersion, on économise notre énergie, on apprend la patience et aussi la non-impulsivité. On s’entraîne avec douceur.
Pourquoi méditer?
- Ça nous calme;
- Ça active notre système nerveux parasympathique, notre tension artérielle s’abaisse, notre rythme cardiaque ralentit, notre souffle s’approfondit;
- Le corps apprend à se relâcher, et l’esprit apprend à se centrer;
- Calme, on perçoit plus clairement, on est plus créatif!
Vous voulez en faire l’essai?
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Merci au Dr Robert Béliveau pour cet article, qui a initialement été publié sur le site de l’Institut de Cardiologie de Montréal.