Pas toujours facile de communiquer avec nos ados… Mais pour garder la communication ouverte, il faut d’abord éviter de se sentir visé par leur attitude. Ensuite, il s’agit de nous intéresser à ce qu’ils font, de leur poser des questions, de les écouter.
Une communication ouverte contribuera au développement de leur confiance, de leur empathie et de leur autonomie, en plus de leur donner les outils pour s’affirmer dans le respect, exprimer leurs besoins clairement et s’investir dans des relations satisfaisantes.

La technique de communication non violente, proposée par Marshall Rosenberg, peut alors devenir un atout pour les parents. Voici les étapes qui la résument:

1. Nommer un comportement sans jugement

Pour le parent: plutôt que de dire «Tu ne fais jamais ce que je demande…», y aller avec «C’est la troisième fois cette semaine que…». Pour l’ado: lui apprendre à dire «Quand tu me prends mon téléphone ou un livre…» au lieu de: «Tu m’as volé un livre!»

2. Nommer le ou les sentiments

Pour le parent: au lieu de «Quand tu rentres plus tard que l’heure prévue, je te trouve irresponsable», il peut dire: «… je me sens inquiet.» Pour l’ado: l’inviter à faire une liste de mots pour l’aider à préciser comment il se sent, que ce soit positif ou négatif.

3. Nommer les besoins

Pour le parent: «Quand tu ne mets pas tes vêtements dans le panier à linge sale, je me sens découragé et fâché, parce que j’ai besoin d’aide et j’ai besoin qu’on travaille en équipe.» Pour l’ado: l’inviter à faire une liste de ses besoins et à les nommer de façon respectueuse au moment venu.

4. Formuler une demande claire, précise, concrète et réaliste

Pour le parent: «Peux-tu me dire avec des mots ce qui te rend triste ou ce qui te met en colère?» ou «Peux-tu me téléphoner quand tu sais que tu risques d’arriver plus tard?», etc.

Merci à Isabelle Queval, psychologue, pour sa contribution à cet article.

This site is registered on Toolset.com as a development site.
Group

Abonnez-vous à notre infolettre