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Est-ce possible de renverser le diabète de type 2?

18 octobre 2021

Temps de lecture 4 minutes
Renverser le diabète de type 2 par de simples changements dans son mode de vie? Oui, c’est possible. C’est ce à quoi se consacre la Clinique de prévention et traitement du diabète Sun Life de l’Institut de Cardiologie de Montréal.
Le diabète de type 2 n’est plus une maladie incurable. La recherche montre qu’il est aujourd’hui possible de le renverser et d’induire une rémission.

Plus de 537 millions d’adultes dans le monde sont atteints de diabète. Un Canadien sur trois souffre de diabète ou de prédiabète. Au Québec, c’est environ 1 200 000 personnes qui sont touchées. Ces nombres ne cessent de croître. Les personnes touchées sont de plus en plus jeunes, en raison notamment de l’augmentation de l’obésité. Le diabète de type 2 augmente beaucoup le risque de maladies coronariennes et peut entraîner d’autres conséquences graves comme la perte de la vue et l’insuffisance rénale. Bref, on doit s’en occuper.

Une maladie réversible

La bonne nouvelle? «Des études récentes démontrent que l’adoption de saines habitudes de vie permet de contrôler et même de renverser le diabète de type 2», confie le Dr Martin Juneau, cardiologue et directeur de la prévention à l’Institut de Cardiologie de Montréal. Jusqu’à récemment, on pensait qu’on ne pouvait pas guérir du diabète de type 2.

Le Dr Juneau supervise la Clinique de prévention et traitement du diabète Sun Life de l’Institut de Cardiologie de Montréal. Il a de bonnes nouvelles pour ceux qui craignent le diabète de type 2. «Il a été prouvé qu’on peut éliminer complètement le développement de ce diabète grâce à:

  • une perte de poids de 5 %;
  • une alimentation de type méditerranéen;
  • trente minutes d’exercice par jour.»

Modifier ses habitudes de vie

Encore faut-il arriver à les changer, ces habitudes! Et c’est là que la Clinique de prévention et traitement du diabète Sun Life de l’Institut de Cardiologie de Montréal entre en scène. «Le but est de prendre les gens en main et de leur offrir un programme intensif pour ramener la glycémie à des niveaux normaux. Et, ultimement, ne plus donner de médicaments», explique le Dr Juneau. Pour y arriver, les patients sont accompagnés pendant un an par une équipe composée d’une infirmière, d’un kinésiologue, d’une nutritionniste et du personnel médical.

Quand il s’est inscrit à la Clinique en juillet 2020, Gilles Beaulieu pesait 190 livres. Aujourd’hui, il en pèse 167 et a à son actif 317 séances de vélo stationnaire d’une durée de 35 à 45 minutes! «Ma conjointe, elle, marche 60 minutes par jour sur son tapis roulant. On s’encourage mutuellement

Monsieur Beaulieu était déjà actif physiquement. Il est inscrit au Centre ÉPIC depuis 1999. Il a vu sa participation à la Clinique comme un défi. «Je suis un gars de défi», précise le sympathique retraité. Il a beaucoup apprécié le programme, dont ses rencontres avec Élise Latour, la diététiste-nutritionniste. «Elle m’a donné de bons conseils. Même s’il y a des choses que je savais déjà, ça fait du bien de se faire rafraîchir la mémoire!»

Et qu’a-t-il changé dans son alimentation? «Je ne suis pas un amateur de hamburgers ni de pizza, mais j’ai la dent sucrée. Je mangeais beaucoup de bonbons avant de rencontrer Élise (nutritionniste de la clinique). J’en mange beaucoup moins maintenant, et ça a eu un effet positif sur mon diabète.»

Il a ajouté les noix en collation, mais confie que les graines de chia lui donnent parfois du fil à retordre! «J’ai aussi diminué ma consommation de fromage gras. Je mange des cretons de temps en temps, mais sans finir le plat. Depuis mes rencontres avec Élise, il y a comme une lumière qui s’allume quand je veux faire un «mauvais coup alimentaire», dit-il en riant.

Trouver sa motivation

La plupart des patients qui sont reçus à la Clinique sont motivés, selon Élise Latour. Certains d’entre eux ne font pas encore de diabète, mais sont à risque. Ils se montrent parfois plus réticents à changer leurs habitudes, puisqu’ils n’ont pas de symptômes. «Je leur réponds que, justement, on ne veut pas qu’ils en développent! C’est comme s’il y avait un petit drapeau jaune qui s’agite. On n’attend pas qu’il soit rouge avant d’agir», explique-t-elle.

«Un médecin avec qui j’ai travaillé disait que le diabète, c’est comme avoir le cancer du bout des cheveux jusqu’au bout des orteils», raconte-t-elle. Une maladie d’autant plus sournoise qu’un patient peut vivre avec plusieurs années avant de développer des symptômes. «C’est pourquoi la prévention est si importante!» s’exclame la diététiste-nutritionniste.

Monsieur Beaulieu est d’accord. «Il faut savoir pourquoi on fait tout ça, dit-il sérieusement. Ma femme et moi sommes mariés depuis 43 ans. Ma priorité, c’est de m’assurer que ma conjointe ne manque de rien. Je veux être en forme le plus longtemps possible pour ne pas devenir un fardeau pour elle.»

Un patient à la fois, une habitude à la fois

La Clinique de prévention et traitement du diabète a connu une année 2020 pleine de défis à cause de la pandémie. Une partie de son personnel a été mobilisée pour travailler à l’hôpital. Son gymnase a dû fermer ses portes. Les patients ont toutefois pu bénéficier d’un suivi personnalisé régulier par téléphone. On y a créé des capsules vidéo d’activité physique à faire à la maison.

Et maintenant que les choses sont revenues à la normale? Le Dr Juneau souhaiterait offrir à ses patients un accès à un psychologue spécialiste en modification des habitudes. «Le soutien psychologique compte beaucoup dans une démarche comme celle-ci. Il permet de mieux outiller les gens pour qu’ils atteignent leurs objectifs et consolident leurs acquis.»

Il aimerait aussi que la Clinique puisse accueillir davantage de patients. D’ici là, toute l’équipe de la Clinique de prévention et traitement du diabète Sun Life de l’Institut de Cardiologie de Montréal continuera à faire reculer le diabète. Un patient à la fois. Une habitude à la fois.


Cet article a été rédigé par la Sun Life et a d’abord été publié à sunlife.ca.
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